Embaucher un salarié étranger : une compétence administrative… mais aussi un vrai défi humain et managérial
De plus en plus d’entreprises recrutent des profils venus de l’international. Mais une fois les démarches administratives accomplies, un autre enjeu s’impose : le management interculturel.
Des différences culturelles qui interrogent
Comment manager une personne qui :
- Ne partage pas les mêmes codes relationnels ?
- A une autre vision de l’autorité ?
- Voit l’autonomie comme un désengagement ?
- Évite le contact visuel avec sa supérieure ?
- S’efface dès qu’un conflit émerge ?
Ces situations sont fréquentes dans des secteurs comme la restauration, le BTP, l’aide à domicile ou les métiers du soin.
La diversité : un levier de performance encore sous-exploité
Des études (comme celles de McKinsey) montrent que la diversité améliore la performance, mais reste souvent mal intégrée dans les équipes dirigeantes.
Plusieurs articles récents dans Le Monde ou le Financial Times soulignent que ces écarts culturels peuvent générer des tensions concrètes : incompréhensions, maladresses, blocages.
Alors, comment faire ?
Doit-on :
- Adapter notre style de management ?
- Fixer des limites claires ?
- Former les équipes autrement ?
- Ou simplement ouvrir le dialogue ?
Ce sont des questions essentielles pour tous ceux qui recrutent à l’international. Le défi ne s’arrête pas à l’embauche, il se prolonge dans la durée, au cœur des dynamiques d’équipe.
Et vous ? En tant que manager, recruteur, formateur ou salarié, quelles sont vos expériences ?
Partagez vos retours pour enrichir la réflexion collective.
